Nous vivons chaque jour dans un environnement toujours un peu plus anxiogène : les virus, les conflits, le climat, l’inflation, l’énergie et j’en passe. Cet état d’esprit est propice à un mal être général, qui peut nous pousser parfois à chercher un accompagnement ou des techniques non médicamenteuse propre à apaiser notre état physique ou émotionnel mal mené.
Pour répondre à ce besoin de prise en charge globale, on peut voir se multiplier sur Internet et les réseaux sociaux des offres proposant des thérapies diverses et variées pouvant résoudre toutes vos problématiques : émotionnelles, physiques, relationnelles …..
Comment choisir la bonne pratique ?
La grande majorité de nos professions souffrent d’une absence de réglementation qui permet l’installations de praticiens insuffisamment formé ou non formé à la pratique qu’ils entendent exercer.
Cet article m’a semblé indispensable pour vous guider dans le choix d’une pratique et de praticiens respectueux de la déontologie de leur profession. Je vous propose d’acquérir des réflexes vous permettant d’éviter les pratiques dangereuses, parfois sectaires ou des intervenants ne répondant pas aux fondements de nos professions. Pour cela, allons au-delà des plateformes de référence qui effectuent déjà une première sélection mais dont les mailles du filet sont parfois bien larges …
Parlons vocabulaire : On parle de « médecine douce », « médecine alternative », médecine complémentaire » « médecine naturelle, parallèle »… bref le champ lexical ne nous aide pas à nous y retrouver. 🧐
Pour ma part j’ai choisi de m’appuyer sur la définition du NPIS – Non Pharmacological Intervention Society. Université de Montpellier. www.npisociety.org
Dans cet article nous parlerons donc d’INM : Intervention Non Médicamenteuse: méthode pour la santé humaine validée par la science donc fondée sur des données probantes. Les INM ne servent pas à établir un diagnostic, ce sont des méthodes mettant en œuvre une théorie thérapeutique ou préventive dans l’unique but de résoudre un problème de santé, en amont d’autres traitements ou en complément. Ces pratiques sont délivrées par un professionnel formé.
Les INM sont parfois appelée Médecines douces ou pratiques complémentaires mais elles sont à différencier des "médecines dites alternatives ou pratiques non conventionnelles" qui n’ont pas fait l’objet de validations scientifique.
Je vous conseille la lecture passionnante et enrichissante de « 100 médecines douces validées par la sciences » Professeur Gregory NINOT- BELIN Janvier 2022
On retrouve parmi les INM : La réflexologie, l’acupuncture, l’hypnose, l’activité physique adaptée, l’ostéopathie et bien d’autres… Mais laquelle choisir ?
- Demander conseille à votre médecin traitant, ou tout autre professionnel de santé
- Orienter votre choix vers une pratique qui vous attire : si vous craignez les aiguilles mieux vaudra éviter l’acupuncture !
- Les INM ne sont pas prisent en chargent par l’assurance maladie, mais les mutuelles peuvent assurer leur prise en charge en fonction de votre contrat. Le praticien se doit de vous remettre une facture à l'issu du soin.
- ⁉️Attention: même si un professionnel de santé vous délivre un soin de médecine douce vous ne bénéficierez pas d’une prise en charge.
Comment choisir le bon praticien?
- Choisir un professionnel formé : les syndicats professionnels références leurs adhérents selon les normes de la profession.
- Questionner le professionnel lors du premier rendez-vous sur ses méthodes de travail, l’objectif du suivi, la durée du traitement...
- Se méfier des tarifs trop attractifs ou exorbitants...
- Un professionnel vous questionnera longuement sur votre état de santé, vos traitements et vous informera des contres indications et inter actions éventuelles de sa pratique. Il vous incitera à informer votre medecin de vos soins complémentaires
- Un professionnel ne vous demandera JAMAIS
- L’arrêt de vos traitements en cours
- Ne cherchera pas à vous isoler du corps médical ou de vos proches
- Ne remettras pas en cause le diagnostic établi
- Ne chercheras pas à vous maintenir en état de dépendance vis-à-vis de sa pratique
Comment choisir son réflexologue?
La norme européenne porte aujourd’hui la formation à une moyenne de 300 heures (théorie et pratique) pour une pratique professionnelle, or vous n’imaginez pas aujourd’hui le nombre de réflexologues formés sur 1 à 2 jours …
La réflexologie est une pratique du touché, nous apprenons ce touché si spécifique et c’est lui qui nous oriente sur le protocole à adopter :
- Le reflexologue ne délivre pas de soin à distance : télé consultation, soin sans toucher direct
- Le réflexologue identifie les zones de tension par le touché plantaire, à l’issu de la séance il peut proposer des pratiques d’autostimulation afin de vous rendre autonome dans votre prise en charge quotidienne
- Le réflexologue adapte son touché (intensité, durée, et localisation) à la personne destinataire du soin (âge, qualité des tissus, état de santé global)
- Je consulte ici la fiche métier du réflexologue
Alors rappelez-vous que la réflexologie est un moment de détente mais pas seulement, que la réflexologie peut présenter des contres indications et des précautions d’usage, que la réflexologie ne se résume pas à la connaissance d’un ou plusieurs protocoles
LA REFLEXOLOGIE C’EST LE TOUCHE DU REFLEXOLOGUE